Chevrolet Corvette SR2 1956,

ou presque un modèle tous usages : voiture de compétition engagée à Daytona, Sebring et Road America; "show car" au mufle agressif, vedette des salons automobiles; et moyen de transport occasionnel, mais très apprécié de William L. Mitchell.

 Chevrolet Corvette SS 1957,

l'un des enfants chéris d'Arkus Zora-Duntov, grand préparateur de Corvette très spéciales et magicien ès-transformation : châssis multitubulaire, carosserie en magnésium, V8 à injection de 4,6 l fournissant 315 ch.

Chevrolet Corvette XP 700 1959,

son avant s'inspirait de celui de l'Oldsmobile F88 et son arrière celui de la Corvette 1961 de série. La XP 700 est un "show car" doté d'un pavillon transparent, d'un périscope, d'une calandre ovale plus petite surmontant une large prise d'air et d'une poupe plus allongée.

Chevrolet Corvette XP 755 Shark 1962,

pour réaliser ce "show car", présenté au salon de New York, Bill Mitchell s'inspira de la ligne générale de la Sting Ray, alors en préparation, et des formes d'un requin avec lequel il avait fait connaissance lors d'une partie de pêche au large de Bimini. succédant à la XP 700, la XP 755 reprenait le pavillon transparent, doté d'un nouveau rétroviseur-périscope, et ses échappements latéraux, mais au tubulures apparentes sous forme de nageoire. Une grille à fines lamelles dissimulant des phares escamotables, un nez proéminent, des ouïes branchiales abritant les feux de position et des phares de virage, des teintes dégradées complétaient le saisissant mimétisme entre la Shrk et le squale.

Chevrolet Corvette Mako Shark II 1965,

Bill Mitchell pose aux cotés de son projet personnel, son nouveau rêve d'une Corvette future : la Mako Shark II. Mécaniquement semblable à une Sting Ray de série, elle s'en distinguait par sa carosserie aux formes voluptueusement agressives et par ses multiples accessoires commandés par 17 moteurs électriques : phares dissimulés par des paupières excamotables, essuie-glaces disparaissant sous le capot, avant du pavillon se relevant en deux panneaux amovibles au-dessus des sièges fixes, volant et pédales réglables, appuis têtes supendus au toit et réglables, lunette remplacée par une jalousie à lamelles orientables, déflecteur arrière escamotable, ouverture du réservoir télécommandé, pare-chocs arrière et plaque minéralogique escamotables.

Chevrolet Corvette Sting Ray Roadster 1958-1966,

En 1958, Bill Mitchell et son département de style obtiennent un châssis expérimental, celui de la voiture d'essai que Zora-Duntov avait pu réaliser avec les pièces en double de la Corvette SS. A partir d'esquisses exécutées dès 1957 pour le projet d'une nouvelle Corvette de série - et qui donneront finalement naissance à la Sting Ray de 1963-, Larry Shinoda et Bill Mitchell dessinent une carrosserie de roadster qui sera faite main en fibre de verre. La voiture, peinte en rouge, devient propriété de Mitchell qui va la faire courir à ses frais dans le championnat américain réservé aux voitures de sport. A la fin de la saison, la Sting Ray recoit une nouvelle carrosserie plus solide et une nouvelle peinture gris métallisé. C'est ainsi quelle apparaît à la course du Nassau Trophy. Elle est transformée en "show car" en 1961 et présentée au salon de Chicago. En 1962, elle subit quelques modifications (capot, pare-brise pour un passager, moteur Mark IV de 7l, peinture à nouveau rouge), et Mitchell en fait l'un de ses moyens de transport favoris. Enfin, en 1966, elle retrouve son aspect antérieur, elle est repeint en gris métallisé et définitivement remisée dans un entrepôt de la GM à Warren.

Chevrolet Corvette Mako Shark I 1969,

En perdant son pavillon transparent et en se transformant en roadster, la Shark original acquiert un nouveau nom et change légèrement d'aspect. Dans la version finale qui date de 1969, l'avant est protégé par de petits pare-chocs. Sur le capot, on trouve deux sorties et deux entrées d'air. Sous le capot se dissimule un gros Mark IV de 7l. A l'intérieur, le tableau de bord est plus strict. Les teintes dégradées sont plus sombres.

Chevrolet Astro-Vette 1968,

La paternité de cette Corvette enceinte - comme le mannequin ?- peut être attribuée aux nouveaux créateurs du nouveau modèle de série de 1968. De mauvaises langues s'empressèrent de la baptiser Moby Dick. Il s'agissait uniquement d'une "show car" caractérisée par un capot allongé, une prise d'air de dimension réduite, une longue queue, des jantes étroites à voile plein, des roues arrières sous carénage, des modifications qui devaient améliorer son aérodynamisme.

Chevrolet Corvette 4-rotor dite AeroVette 1969-1973

Dérivée du prototype XP 882, une GT à moteur central présentée au salon de New York en 1970 et dont le châssis avait été conçu sous la direction de Zora Duntov, l'AeroVette était dotée de deux moteurs rotatifs à deux rotors accouplés, d'une cylindrée totale de 9.5 l le plus gros Wankel jamais monté dans une automobile (il développait 350 ch à 7 000 tr/mn). Elle était habillée d'une superbe carrosserie, signée charles M. Jordan, à portières papillon en deux parties d'un type nouveau - la première articulée dans le toit, la seconde au sommet du pavillon. L'habitacle, réalisé par les meilleurs styliste intérieurs de Chevrolet, comprenait des instruments à affichage digital. Peu après avoir été la grande attraction du salon de Paris 1973, l'AeroVette fut équipée d'un V8 pour faciliter ses déplacements.

Chevrolet Corvette

Chevrolet CERV II